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Les cahiers de Sybilline
18 mai 2008

Tant...

CONNAI_1

Tant je l’ai regardée caressée merveillée
Et tant j’ai dit son nom à voix haute et silence
Le chuchotant au vent le confiant au sommeil
Tant ma pensée sur elle s’est posée reposée
Mouette sur la voile au grand large de la mer
Que même si la route où nous marchons l’amble
Ne fut et ne sera qu’un battement de cil du temps
Qui oubliera bientôt qu’il nous a vus ensemble
Je lui dis chaque jour merci d’être là

Et même séparés son ombre sur un mur
S’étonne de sentir mon ombre qui l’effleure

.

.

..

.

Claude Roy  Cl_Roy

à Paris, le 28 août 1915, Claude Roy (de son vrai nom Claude Orland) écrit des romans, des essais, des récits de voyage, des livres pour enfants... et des poèmes car la poésie est au cœur de son écriture, elle en est le fil conducteur et c'est à travers elle que la littérature prend toute sa place pour donner un sens à son existence inquiète et ses engagements souvent déçus.

En 1985, il reçoit le premier Goncourt de poésie.
En 1982, il est atteint d'un cancer. Ses dernières années restent celle d'un homme d'une très grande culture, d'un sage. Il décède le 13 décembre 1997, à 82 ans

 

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Commentaires
S
Je ressens exactement de même, Sourifleur! C'est dans l'absence de l'autre qu'on réalise comme il est présent en nous, comme tous nos actes et nos pensées sont tournés vers lui..
S
Encore un très beau poème qui parle de la proximité des coeurs, même pendant l'absence!<br /> Il est vrai que l'absence ne tue jamais un grand Amour, il le rend au contraire, plus présent, parfois!
Les cahiers de Sybilline
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